Faireun tour dans le monde. Parmi ces rêves, un autre traverse souvent ma petite tête, celui de tout plaquer pour partir “faire un tour dans le monde”. On parle souvent de “faire le tour du monde” mais je préfère dire
Quandje parle voyage, on fini souvent par me dire : “en tout cas, tu as de la chance de partir autant en vacances!”. Tout d’abord cette “chance”, je pense que 90% de ceux qui lisent cet article peuvent l’avoir un jour. Avant d’être une chance c’est surtout un choix.Un choix entre le rêve de partir un jour et le projet de partir un jour.
Etvoilà, ouverture du premier sujet d'entraînement des jeunes AD. Donc je laisse l'entière liberté à Ted de monter son entraînement comme elle l'entend, mais e . Accueil Rechercher . S'enregistrer Connexion : Le deal à ne pas rater : Cartes Pokémon Japon : le display Pokémon Go de retour en stock sur Voir le deal
Fast Money. Trends Style interviewe régulièrement un entrepreneur à succès concernant le travail et la vie. Cette semaine Anton Janssens, co-inspirateur de la marque d'accessoires KOMONO. "Peut-être finirai-je un jour dans un monastère." Le label jeune et branché de lunettes de soleil et de montres KOMONO a la cote. Bien que la marque soit désormais mondialement réputée, ses racines sont indéniablement belges. C'est ici que le tandem en affaires Raf Maes et Anton Janssens ont créé 'leur' KOMONO en 2009 et ont conféré l'identité stricte et minimaliste à la marque et pour laquelle elle est aujourd'hui reconnue. Ça ressemble à quoi de diriger une société qui a déferlé à toute vitesse dans l'univers de la mode. Entretien avec Anton vous habillez-vous pour votre travail ?Anton Janssens "Je suis très actif au travail. Quand je ne supervise pas les designs avec l'équipe de production, j'ai des rendez-vous avec des points de vente potentiels. Pour moi, une journée de travail ordinaire, ça n'existe pas. Avec ce style de vie, le confort de vêtements irréprochables mais casual convient. Une marque comme COS y correspond entièrement les vêtements ont l'air bien sans être très sensibles aux tendances.""J'ai ensuite aussi un penchant pour les vêtements des stylistes belges. Je retrouve tellement de personnalité et de détails subtils dans le design de Raf Simons ou Bruno Pieters. Et bien sûr, je porte toujours une montre de KOMONO." riresComment combinez-vous travail et vie privée ?"Ma vie professionnelle est entièrement sous le signe de la recherche d'un équilibre esthétique entre design, innovation et minimalisme, donc bien sûr, je prolonge aussi cette quête d'équilibre dans ma vie privée. J'ai une femme et deux enfants, je dois donc bien m'adapter. Parfois, je travaille le week-end, mais parfois je vais aussi à un concert un mardi soir."Êtes-vous parfois sciemment offline ?"Oui, c'est très important. Personne ne peut être créatif ou productif une journée entière. Si vous essayez tout de même de l'être, vous perdez votre focus. Vous pouvez en rire, mais j'ai un potager à la maison et cela a un effet très apaisant. Cela me donne de la satisfaction, de voir pousser une courgette que j'ai plantée moi-même. Leur goût n'est également pas mauvais !Quel est le luxe ultime, pour vous ?"Pour moi, le temps est un luxe incroyable, l'idée que je puisse faire tout ce que je veux, quand je le veux. Diriger une entreprise à croissance rapide comme KOMONO implique que je suis sous pression la plupart du temps. Je vis d'échéance en échéance et cela a parfois son prix. Ne me comprenez pas mal, j'aime ce que je fais et je n'échangerais ce job contre rien d'autre, mais parfois je rêve de prendre une année sabbatique et de faire le tour du monde avec ma famille."Quel est le but le plus élevé que vous désirez atteindre dans la vie ?"Je ne sais pas si cela existe, mais trouver un endroit où je suis heureux à 100% serait un vrai exploit. Peut-être finirai-je un jour dans un monastère, qui sait." rires"La gestion de KOMONO contribue à ce bonheur. Quand je vois combien notre équipe et nos partenaires sont motivés, cela me donne beaucoup d'énergie. J'en ai besoin pour continuer à progresser. Nous sommes ambitieux et mettons la barre extrêmement haut, tant sur le plan du design que du côté business. Je trouverais cela fantastique de réaliser ces ambitions, mais pouvoir partager l'ensemble du processus avec d'autres personnes est aujourd'hui déjà gratifiant."Comment parvenez-vous à retirer de la satisfaction de votre travail ?"Je suis fasciné par la culture comment les artistes composent la musique et font de l'art, par exemple. Comment cet art trouve ensuite une place dans notre style actuel. Chez KOMONO, nous utilisons cela comme inspiration et nous l'assimilons dans nos lunettes et nos montres. Si vous recevez par la suite un feedback positif sur une nouvelle collection ou sur un lookbook, c'est une des plus grandes joies qui existent."Quelle est la leçon de carrière ou la leçon de vie la plus précieuse que vous avez reçue ?"Si vous voulez quelque chose, vous devez travailler pour. Nothing comes for free. Et aussi qu'il ne faut pas avoir peur de faire des erreurs, tant que vous ne les faites pas deux fois. Ces deux règles sont des mantras pour moi. Beaucoup de personnes ont de grands rêves, mais si vous ne vous y mettez simplement pas, il n'y aura également rien qui se réalisera. Atteindre quelque chose n'est jamais simple, et je vois des gens qui font la liste des obstacles potentiels. Cela ne m'a jamais arrêté. Prenez cette décision, commencez à travailler à votre projet de rêve, apprenez les leçons des erreurs que vous faites et move on.' Le label jeune et branché de lunettes de soleil et de montres KOMONO a la cote. Bien que la marque soit désormais mondialement réputée, ses racines sont indéniablement belges. C'est ici que le tandem en affaires Raf Maes et Anton Janssens ont créé 'leur' KOMONO en 2009 et ont conféré l'identité stricte et minimaliste à la marque et pour laquelle elle est aujourd'hui reconnue. Ça ressemble à quoi de diriger une société qui a déferlé à toute vitesse dans l'univers de la mode. Entretien avec Anton Janssens "Je suis très actif au travail. Quand je ne supervise pas les designs avec l'équipe de production, j'ai des rendez-vous avec des points de vente potentiels. Pour moi, une journée de travail ordinaire, ça n'existe pas. Avec ce style de vie, le confort de vêtements irréprochables mais casual convient. Une marque comme COS y correspond entièrement les vêtements ont l'air bien sans être très sensibles aux tendances.""J'ai ensuite aussi un penchant pour les vêtements des stylistes belges. Je retrouve tellement de personnalité et de détails subtils dans le design de Raf Simons ou Bruno Pieters. Et bien sûr, je porte toujours une montre de KOMONO." rires"Ma vie professionnelle est entièrement sous le signe de la recherche d'un équilibre esthétique entre design, innovation et minimalisme, donc bien sûr, je prolonge aussi cette quête d'équilibre dans ma vie privée. J'ai une femme et deux enfants, je dois donc bien m'adapter. Parfois, je travaille le week-end, mais parfois je vais aussi à un concert un mardi soir.""Oui, c'est très important. Personne ne peut être créatif ou productif une journée entière. Si vous essayez tout de même de l'être, vous perdez votre focus. Vous pouvez en rire, mais j'ai un potager à la maison et cela a un effet très apaisant. Cela me donne de la satisfaction, de voir pousser une courgette que j'ai plantée moi-même. Leur goût n'est également pas mauvais !"Pour moi, le temps est un luxe incroyable, l'idée que je puisse faire tout ce que je veux, quand je le veux. Diriger une entreprise à croissance rapide comme KOMONO implique que je suis sous pression la plupart du temps. Je vis d'échéance en échéance et cela a parfois son prix. Ne me comprenez pas mal, j'aime ce que je fais et je n'échangerais ce job contre rien d'autre, mais parfois je rêve de prendre une année sabbatique et de faire le tour du monde avec ma famille.""Je ne sais pas si cela existe, mais trouver un endroit où je suis heureux à 100% serait un vrai exploit. Peut-être finirai-je un jour dans un monastère, qui sait." rires"La gestion de KOMONO contribue à ce bonheur. Quand je vois combien notre équipe et nos partenaires sont motivés, cela me donne beaucoup d'énergie. J'en ai besoin pour continuer à progresser. Nous sommes ambitieux et mettons la barre extrêmement haut, tant sur le plan du design que du côté business. Je trouverais cela fantastique de réaliser ces ambitions, mais pouvoir partager l'ensemble du processus avec d'autres personnes est aujourd'hui déjà gratifiant."Comment parvenez-vous à retirer de la satisfaction de votre travail ?"Je suis fasciné par la culture comment les artistes composent la musique et font de l'art, par exemple. Comment cet art trouve ensuite une place dans notre style actuel. Chez KOMONO, nous utilisons cela comme inspiration et nous l'assimilons dans nos lunettes et nos montres. Si vous recevez par la suite un feedback positif sur une nouvelle collection ou sur un lookbook, c'est une des plus grandes joies qui existent.""Si vous voulez quelque chose, vous devez travailler pour. Nothing comes for free. Et aussi qu'il ne faut pas avoir peur de faire des erreurs, tant que vous ne les faites pas deux fois. Ces deux règles sont des mantras pour moi. Beaucoup de personnes ont de grands rêves, mais si vous ne vous y mettez simplement pas, il n'y aura également rien qui se réalisera. Atteindre quelque chose n'est jamais simple, et je vois des gens qui font la liste des obstacles potentiels. Cela ne m'a jamais arrêté. Prenez cette décision, commencez à travailler à votre projet de rêve, apprenez les leçons des erreurs que vous faites et move on.'
Votre sésame les billets Tour du monde Pour avoir une idée de ce qui vous attend, commencez par jeter un œil sur les blogs des globe-trotteurs qui pullulent sur internet vous y trouverez, entre deux selfies sur la muraille de Chine ou devant le Taj Mahal, quantités de conseils avisés et d' vous étonnez pas du nombre de gens qui ont réalisé votre rêve avant vous ils ont en grand partie succombé aux fameux "billets tour du monde" proposés par les alliances de compagnies aériennes. Valable sur une durée allant jusqu'à un an, ils permettent d'emprunter des vols sur un itinéraire choisi avec plus ou moins d'étapes, selon le prix à des dates modifiables, ce qui autorise par exemple de s'attarder à un endroit pour lequel on a eu un coup de foudre. À vous d'organiser votre périple, en complétant sur place avec les transports locaux. Faites-vous aider ou Le coup de main des experts L'organisation vous paraît un peu fastidieuse ? Sachez qu'il existe des agences spécialisées dans le tour du monde qui proposent des voyages clefs en main d'une durée variable, à partir de 15 jours oui, c'est court !. Sachez qu'avec ce type de séjour, vous ne verrez que les "incontournables", souvent en mini groupes, mais vous n'aurez pas à vous soucier des transferts, hébergements ni même des genre de tour du monde en pantoufles ne vous séduit que moyennement ? Ces experts peuvent aussi vous proposer du sur-mesure, avec des itinéraires sortant davantage des sentiers battus et offrant plus de liberté. Vous bénéficierez d'une assistance pendant tout le voyage, et ils sauront vous éviter bien des écueils, en veillant à ce que vous ayez tous les visas nécessaires, et en vous aidant à choisir la bonne période pour vous rendre dans telle ou telle région, en tenant compte du climat ou des vacances scolaires qui font grimper les prix. Attention au portefeuille Puisque l'on parle gros sous, venons-en au budget évidemment, il est très variable selon la durée du voyage, le niveau de confort choisi et les destinations. Comptez un minimum de euros une enquête auprès de globe-trotteurs du site donne une moyenne de euros pour un voyage d'un an. Si vous êtes un peu serré niveau finances, n'hésitez pas à sous-louer votre logement pendant votre absence. Vous pouvez aussi réduire vos frais d'hébergement en faisant du couchsurfing qui consiste à profiter d'un lit gratuitement chez l'habitant ou du home-sitting gardiennage de logements et d'animaux. Et pensez à alterner destination chères et celles peu coûteuses pour équilibrer songez que, par exemple, pour le prix d'une chambre dans un hôtel de luxe sur une île paradisiaque de Thaïlande, vous aurez un lit en dortoir à Tokyo! Conseils d'ami - Il ne manquerait plus qu'un pépin de santé vous gâche ce beau projet. Avant le départ, un détour par la case médecin s'impose pour un check-up, des prescriptions si vous avez des traitements en cours ordonnance internationale si besoin, pour constituer une pharmacie avec les essentiels, et faire des vaccins si nécessaire. En savoir plus sur les précautions à prendre en voyage .- Souscrivez une assurance voyage qui couvrira d'éventuelles dépenses liées à votre de santé et dans les cas d'urgence, votre Mettez sur votre cloud ou envoyez-vous par mail une photo de votre passeport et des papiers importants ordonnances, billets, memos... Ils seront ainsi toujours accessibles, grâce à une connexion depuis votre téléphone ou bien un ordinateur quelconque mémorisez vos identifiants de messagerie. Tout cela vous dépannera en cas de perte ou de vol . Vous pouvez vous constituer un dossier dans votre messagerie, contenant tous vos mails "tour du monde".- Pour téléphoner à vos proches sans vous ruiner, téléchargez une appli type WhatsApp grâce au Wi-Fi, à votre hôtel ou même dans un Mac Do, vous pourrez téléphoner à et même voir vos proches à l'autre bout du monde gratuitement. Ressources pour organiser un tour du monde Pour préparer son voyage des dossiers complets pour s’organiser toutes les infos sur le climat mois par mois une foule d'infos et un outil en ligne de planification, très pratique ! Les agences de voyage spécialistes tours du monde organisés, vols, voyages en train ou en bateau... une offre complète si vous cherchez un voyage autour du monde sur mesure pour un tour du monde en bateau Les blogs de tour du mondeGlobe trotter retraités une belle liste de blogs de voyages autour du monde Tongs autour du monde conseils avant de partir, et récits du tour du monde d'un couple sympathique
Fin des études de médecine. Un long couloir d'une dizaine d'années, chargé, épuisant et usant à l'issue duquel François a obtenu son diplôme. Devenu médecin, il a envie de faire une pause. Il décide, avant d'embrasser la carrière médicale, de partir pendant 2 années, avec sa première épouse et leur fille. C'est au retour de cette déconnexion qu'il a la certitude qu'il LE refera. Qu'il repartira, un jour ou l'autre, vivre sa passion de l'eau. Besoin de changement François et Catherine en Martinique Carrière, travail… François et sa seconde épouse Catherine attendront 2010 pour commencer de mettre sur pied le projet de grand départ à proprement parler. En 2015, ils achètent Storia Storia, un Ovni 445 qui viendra remplacer l'Ovni 395 qu'ils possèdent alors. Premier pas psychologique vers le départ, ils passent de 3 cabines pour transporter les enfants sur l'eau à 2 seulement. L'une sera pour eux et une pour leurs éventuels invités. Les amarres familiales commencent à être larguées, chaque enfant prend son indépendance et les parents souhaitent mettre sur pied, doucement, ce projet. François connaît les grandes difficultés que traverse le chantier Alubat à cette époque. C'est l'une des raisons qui rester fidèles à la marque "Être client quand ça va bien, c'est aisé. C'est quand la mer se lève qu'il faut faire preuve de fidélité" note le navigateur. Un Ovni 445 du chantier Alubat Vivre sa passion sans chercher à en vivre Quatre années seront utilisées pour préparer le bateau. Le tester, le maltraiter, l'adapter et le transformer jusqu'à ce qu'il devienne, entre les mains de son propriétaire, le bateau de leur tour du monde. La chance est de leur côté, ils le savent "Nous disposons tous les deux de confortables revenus qui nous permettent de financer le bateau, d'imaginer de cesser de travailler". Et c'est, d'ailleurs une des principales difficultés que d'accepter d'arrêter de travailler. Franchir le pas vers ceux qui vivent leur passion sans chercher à en vivre. La décision est définitivement prise. Non seulement ils vont y aller, mais en plus ils le feront en parfaite bonne santé. L'année 2019 est en vue pour un départ annoncé en mai. François a un principe dans son approche de la navigation "Lorsque deux routes sont possibles, même si l'une est plus longue que l'autre, si elle permet plus de confort et de tranquillité, je l'emprunte. Nous partons pour un marathon, pas pour un sprint." Départ contrarié Départ de Brest début mai 2019. Perte de l'hélice au large d'Ouessant suivie de la perte du générateur d'énergie "La minutie, l'attention, la préparation. En plaisance comme ailleurs, tout peut arriver. Ce n'est a posteriori pas grave, juste rageant sur le moment." Un mois de délai au départ. Retard ? Pas le moins du monde selon le navigateur "De toute façon, en 2019, la météo est atroce pour descendre vers l'Espagne par le golfe de Gascogne. Ce mois passé à Concarneau nous aura permis d'éviter du mauvais temps en mer." Vrai départ donc fin mai. Descente en Espagne, le long des côtes du Portugal, Madère, les Canaries. Découverte du Cap Vert et première fois que Storia Storia met les pieds hors d'Europe dans sa vie de bateau. Un ami et son fils les accompagnent dans ce premier voyage, c'est lui qui, 30 années plus tôt, accompagnait François dans sa première transatlantique. La traversée est proche de la perfection. Belle météo, 15 à 25 nds de vent en permanence, très peu de mer, un seul grain à 35 nds au cours du trajet. La météo et l'ambiance sont idéales, avec de bonnes parties de pêche pour les amis à bord. Le bon équipier pour le bon équipage Lorsqu'on lui demande ce qui fait un bon équipier et un bon équipage, François nous explique "D'abord, notre traversée n'a pas été contrainte, nous avons choisi la fenêtre météo. Nous avions le luxe du temps. On sait très bien qu'une traversée en décembre, par exemple, sera confortable, mais avec des risques de pétole et nuira à l'ambiance du bord. Pourquoi, dans ce cas, s'obstiner ? Il ne faut jamais aller dans l'extrême, cela conditionne l'ambiance. Ensuite, se connaître. Soi d'abord, être capable d'analyser si on est plus compétent dans les quarts du début ou de la fin de nuit. Puis connaître ses coéquipiers, en ayant fait quelques week-ends en mer, quelques traversées et connues quelques galères. Les galères permettent de voir la manière dont chacun appréhende le stress et la pression et de vérifier si on est compatibles les uns et les autres. Et un bateau, c'est petit !", ajoute-t-il. "Je le redis, ne jamais aller à l'extrême, en aucun cas. Lorsqu'il s'agit de faire des choix, présenter les options et faire du collégiale puis l'accepter, quitte à rallonger la route, tout en ayant parlé de ce rallongement auparavant. Les choix faits doivent entrer dans l'objectif commun de l'équipage, s'il faut prendre plus de temps, prenons-le. La finalité de tous les choix doit toujours être d'améliorer le confort du trajet, pas de faire seulement plaisir au propriétaire ou à l'un des membres d'équipage." Et pour conclure sur ces critères de qualité d'un équipage "Chacun vient sur l'eau chercher quelque chose de différent. Il faut que chaque équipier ait l'occasion de trouver, au cours de la traversée, ce quelque chose. C'est du domaine de l'intime, mais il faut que tous œuvrent pour le permettre." Confinement inévitable Storia Storia, le bateau de notre témoin A la mi-décembre 2019, François et son épouse touchent la Martinique. Organisations des fêtes de fin d'année, les familles les rejoignent sur place. Balade dans les Petites Antilles début 2020 puis… confinement. "Nos conditions de confinement étaient loin d'être insupportables au mouillage à l'Île fourchue, au large de Saint-Barthélemy. Cinq bateaux étaient au mouillage en semaine, quelques visiteurs les week-ends. Nous maintenions les distances physiques lors des débarquements et mîmes en place avec les plaisanciers voisins un programme de débarquement sur l'île, pour être aussi raisonnables que possible. Au programme de nos journées, pêche, baignades, lecture et cuisine… Il m'aura coûté 3 kilos ce confinement." Les Relations avec les autorités ? "La gendarmerie maritime est passée nous voir une seule fois, non pas pour nous contrôler, mais pour s'assurer que tout allait bien et que nous n'avions besoin de rien." François et Catherine trouvent le temps long, la vidéothèque et la bibliothèque de bord ne sont pas extensibles. "Nous avions prévu de faire les Caraïbes puis les États-Unis pendant cet été 2020. Mais fermeture des frontières oblige, nous nous sommes rabattus sur la Martinique où Storia Storia est sorti de l'eau actuellement pour son carénage." L'avenir en cette période trouble Le voyage n'est pas terminé pour nos deux plaisanciers "Nos plans ont certes été perturbés, mais rien de plus que cela. Nous allons reprendre l'itinéraire prévu initialement. Nous avons rendez-vous à l'ambassade des USA à Paris pour obtenir nos visas en novembre. Nous envisageons de remonter vers les États-Unis en mai ou juin 2021, puis direction le Canada. En fin d'année 2021, nous redescendrons vers les Antilles puis Cuba. Direction l'Amérique Centrale pour début 2022, puis passage du canal de Panama. Puis…" Frustrations ? Évidemment, l'épidémie actuelle a chamboulé les plans de navigation. Peut-on parler de frustration ? "Nous avons rencontré des personnes très ennuyées qui n'avaient un programme que sur un an et pas un jour de plus. Cela nécessite que tous les rouages soient huilés et qu'aucun pépin n'apparaisse. Si le programme est trop tendu, on crée le stress en amont du programme. Il me semble important de toujours penser à un plan B. Trop de contraintes ou de pression sur les choses créent des soucis." Ce qui est la vérité pour celles et ceux qui sont encore dans la vie active l'est moins pour notre équipage "Nous devons pouvoir accepter de faire un tour du monde non pas sur 5 ans, mais sur 7, 8 ou 10 ans. Plus on a de temps à consacrer au voyage, moins on est dans une impétuosité de respect des impératifs." Un voyage partagé en couple "Trop de contraintes dans le planning créent un risque. Avec des obligations, on sera moins prudent et pressé de rejoindre la zone de navigation. Il faut toujours se donner une marge de sécurité. La navigation s'adapte aux visiteurs éventuels, aloes qu'il faudrait viser le compromis. Par exemple, si on doit retrouver de la famille ou des amis sur une zone dans laquelle on n'est pas, chacun doit se donner une marge de sécurité. Le navigateur en annonçant un ETA plus tardif, le visiteur en prévoyant une ou deux nuitées d'hôtel sur place. Dans tous les choix et dans tous les cas, toujours le plus facile. Distances, navigation, étapes… Si ça se complique, ce sera à la marge et on aura la possibilité de corriger le tir aisément." Certaines obligations existent néanmoins. "Nous ne sommes contraints que par la météo des grandes étapes. Même si nous nous laissons une marge de manœuvre. Par exemple, nous envisageons d'arriver à Panama début 2022, c'est une grande étape, mais cela peut être début janvier ou à la fin du mois, nous serons encore dans les temps prévus." François et Catherine voyagent et vivent la mer en couple. C'est aussi l'un des secrets de la réussite de leur périple marin. "Ce n'est pas évident de naviguer en couple, il faut être certain que les deux en ont envie. Ma femme a accepté la navigation, beaucoup de couples sont tractés par le loisir du mari.". Et de conclure "C'est aussi pour ça qu'il faut choisir la voie la plus cool pour se déplacer." Question budget maintenant "Il a fallu compter € de bateau et de préparation puis, en cours de traversée, entre € et € mensuels, car la vie est très chère aux Antilles", nous explique le marin. La philosophie de navigation de François est intéressante toujours aller au plus simple, au plus court et au plus confortable, pour ne retenir que le plaisir dans la traversée. Une belle approche de la plaisance !
je reve de faire le tour du monde